Electron
Société: Golive Taille: 20.29 MB Version: 1.0.0 Type d’appli: iPhone / iPod Touch |
Description
A l’heure où fleurissent les manifestations de musique électronique en tout genre, le festival Electron cultive sa différence et réaffirme sa formidable autonomie. Festival à vocation indépendante, il en subit certes les affres, mais il profite également d’une extraordinaire liberté de ton et d’expression, qui en fait l’un des festivals les plus attendus. Les artistes eux-mêmes ne s’y trompent pas, eux qui considèrent Electron comme un passage obligé sur la cartographie mondiale des musiques électroniques, à l’instar de Boys Noize, qui y célèbrera l’unique date suisse de la tournée événement des 10 ans de son label.
On vous parlera certes cette année de la programmation XXL, dessinant une nouvelle fois les contours d’une nouvelle ère musicale, dans un canevas faisant la part belle à l’avant-garde de la production électronique mondiale – SBTRKT, DJ Koze, Rødhåd, Scuba, John Talabot, Doctor P, KiNK ou Objekt –, tout autant qu’aux révélations 2015 – Evian Christ, Ghost Culture, Kölsch, Kiasmos, David August ou HVOB – ou aux figures légendaires qui ont façonné l’histoire des genres musicaux. On pense ici à Squarepusher, Lil’Louis, DJ Krush, Daniel Haaksman, AK1200… Peu de festivals peuvent se targuer de proposer un échantillonnage aussi éclectique d’artistes et un tableau aussi pertinent des styles qui justifient la musique électronique d’aujourd’hui, en marge des grands axes établis. Electron n’hésite pas cette année à ramifier trois mini-festivals à la manifestation-mère, comme trois fenêtres ouvertes sur des genres constituant des univers à part entière: la Gravière accueillera le microcosme peu académique d’un cabaret et d’une Torture Garden, la Halle W sera le lieu de débats psychédéliques et trance, tandis que le Silencio vibrera durant trois jours sous les beats du hip-hop.
On vous parlera également de cette capacité à recenser dans un événement à tiroirs multiples les arts qui participent à l’élaboration des cultures électroniques. Une initiative qui donnera lieu à des projets inédits, comme celle d’Etienne Jaumet et du groupe de percussions genevois Eklekto, ou celle entre les anciens élèves du Ballet Junior de Genève (BudGE) et le duo de producteurs suisses, Larytta. Dans le même registre, Electron est également à l’origine cette année d’un nouveau projet d’exposition, qui verra se côtoyer la proposition artistique des Marbriers et l’univers ludique de One Life Remains dans l’espace du Commun, espace qu’ils partageront avec la performance inédite de l’artiste zuricho-genevoise, Maya Bösch.
On vous parlera enfin du génie rassembleur du festival, point de rencontre de toute une scène genevoise en pleine effervescence durant quatre jours et quatre nuits, plaçant Genève au centre des débats électroniques.
Mais ce qui fait la spécificité du festival, c’est sa capacité à surprendre chaque année son public en lui concoctant un programme inédit et des projets aventureux.
La grande nouveauté de cette année : un pôle de jour optimisé
Initiée l’année passée comme tremplin helvétique, la scène de jour connaîtra cette année une nouvelle envergure, privilégiant le partage scénique entre découvertes et pointures suisses et internationales. Elle s’inscrit dans le projet d’un pôle de jour optimisé, qui regroupera dès lors au Bâtiment d’Art Contemporain scène musicale, exposition, conférences, performances, brunchs et matchmaking.
Autre ajout à créditer au rang des nouveautés en mode diurne cette année, des workshops professionnels, proposés en collaboration avec le studio de mastering Caduceus à Genève, seront proposés aux festivaliers durant trois jours avec des pointures internationales de la production, KiNK, Hannes Bieger et Chymera.
A l’image de sa communication ludique et colorée, c’est à véritable festin musical placé sous le signe de la fête qu’Electron conviera tous les festivaliers, transformant le tout Genève en Mecque de la culture électronique durant les quatre jours du week-end pascal.